vendredi 27 juin 2014

Coup de gueule !

L'autre jour, alors que je passais en voiture près d'un supermarché de ma région, je vis qu'un cirque venait de s'installer sur le parking de la grande surface. Rien d'anormal, les vacances d'été débutant dans quelques jours, il n'est pas surprenant de voir, ça et là, tentes et chapiteaux se monter. Et puis, le cirque, c'est si merveilleux aux yeux des bambins !

Donc tout va bien... jusqu'à ce que je découvre avec horreur les affiches de la troupe, placardées un peu partout, assurant à ses prochains spectateurs la présence d'un lion blanc ! Il s'agit encore d'un spectacle faisant sa publicité autour de la présence d'animaux sauvages, et là je dis non, non, non et NON !!! Les animaux sauvages n'ont rien à faire sur la piste, ce n'est pas leur place... Imaginez, ce lion qui dort en ce moment sur un parking ! Cela ne vous dérange pas, vous ? Et bien moi, si ! On a souvent ri de moi quant à mon engagement auprès des animaux, revenant toujours au même argument : il y a déjà tant à faire pour les êtres humains. A cela je réponds que, tout d'abord, ceux qui tiennent ces propos ne sont, en général, pas les premiers à s'engager auprès de causes humanitaires, ensuite je citerai Lamartine : "On n'a pas deux coeur, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal... On a du coeur ou on n'en a pas."




Et puis, tant qu'à fulminer, je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin !                                      

Regardez-vous si vos cosmétiques sont testés ou non sur des bêtes sans défense ? Observez-vous, lorsque vous faites vos courses, si vos produits comporte de l'huile de palme ? En plus d'être mauvaise pour votre santé, cette huile contribue à la déforestation de notre planète et donc à la disparition de plusieurs espèces animales... Je me doute que cela vous paraît contraignant ("Qu'est-ce qu'elle nous saoûle celle-là avec ses idéaux à la c.." ) et je le comprends. Cependant je pense sincèrement que, autant que faire se peut, il faut aller en ce sens.


Nous l'avons dit, les départs estivaux arrivent à grands pas, et certains d'entre vous ne manqueront pas de fréquenter des parcs zoologiques. Regarderez-vous si les animaux semblent y être bien traités ? Auront-ils assez de place ?
Pour ma part, j'ai souvent été réticente à les visiter, toujours pour la même raison : les animaux devraient évoluer dans leur milieu d'origine. Puis, j'ai découvert des endroits où, véritablement, ils semblent très à l'aise, où l'on parle beaucoup développement durable et protection animale. J'ai pu constater qu'il y avait des progrès... Malheureusement, il m'est également arrivé de quitter un zoo sans avoir terminé ma visite, ainsi j'ai le souvenir d' éléphants dans un espace restreint, cherchant à ouvrir la porte de leur refuge avec leur trompe...




Et si vous allez au bord de mers et de rivières, s'il vous plaît, ramassez vos détritus et ne souillez pas la nature ! Mon neveu, T. est allé avec sa classe de CE1, nettoyer une plage et je peux vous dire que ses petits camarades et lui, ont ramassé bien des cochonneries...





















Enfin, concernant vos compagnons de tous les jours, NE LES ABANDONNEZ PAS sous prétexte qu'ils pourraient vous empêcher de faire telle activité ou telle sortie durant vos vacances !!!
Certains campings, plusieurs gîtes acceptent les chiens, il en est de même pour les plages.
Si vous préférez ne pas l'emmener à vos côtés, des solutions existent pour le laisser en de bonnes conditions. Des pensions tout à fait appropriées accueillent et prennent soin de nos amis à quatre pattes. Là-bas du personnel compétent s'occupe d'eux. La famille, des amis sympas peuvent aussi accepter de prendre soin de lui quelques jours... Il y a toujours une solution !

Et surtout, n'adoptez pas un animal sans avoir réfléchi, au préalable, aux conséquences que cela aura dans votre vie. Il fera partie de la famille, vous apportera une quantité d'amour, de complicité et de léchouilles mais lui aussi fera, parfois, quelques sottises, lui aussi tombera malade. Il faudra le nourrir et le soigner, ce qui engendrera des frais. Quant aux balades, si elles sont agréables sous le soleil, elles sont plus humides l'hiver. Je le redis, tout ça importe peu quand on sait tout ce que votre petit compagnon peut vous offrir. Il faut juste avoir conscience de tout cela avant qu'il ne soit là, sinon laissez votre place à quelqu'un d'autre.

Je vous quitte avec un extrait d'un tout petit livre, La Fin du monde de Gudule :

On s'est enfoncés profondément dans le bois. J'avais envie de liberté, mais Autorité me tenait fermement.
Nous avancions très vite parce que je tirais. J'ai vu un écureuil et j'ai aboyé en me dressant sur mes pattes arrière, à cause de mon instinct.
-Tais-toi ! a grondé Autorité.
Il avait l'air méchant comme lorsque je fais des bêtises. Je me suis tu. Il a attaché ma laisse à un arbre. La mousse était pleine d'odeurs agréables, et j'ai reniflé tant que j'ai pu. J'ai poursuivi une fourmi qui tirait un insecte mort, et je l'ai bousculée avec ma truffe. (...) Lorsque j'ai relevé la tête, Autorité n'était plus là. J'ai d'abord cru qu'il s'amusait. Jeu me fait souvent cette farce : il va très loin, se cache et m'appelle. Je me précipite en direction du bruit, et si je le trouve, j'ai une récompense. J'ai donc attendu en dressant l'oreille qu'Autorité se manifeste, et comme il tardait, je me suis débattu pour aller le rejoindre. Mais le noeud était solide, l'arbre aussi, et j'ai eu beau faire des efforts, je n'ai pas réussi à me libérer. Alors j'ai hurlé.
Maintenant, la nuit est tout à fait tombée. J'ai froid, j'ai faim, et je ne comprends pas. Où est Autorité ? Où sont Jeu et Bouffe-Câlin ? Pourquoi me laissent-il dans cet endroit que je ne connais pas ? (...) Je voudrais rentrer à la maison. (...) J'ai tellement hurlé que je n'ai plus de voix. J'attends que mes maîtres reviennent . S'il n'y avait pas cette laisse qui m'étrangle, je rentrerai tout seul, guidé par mon flair. (...)
Il n'y a plus que le vent dans les branches, les insectes, l'obscurité. Et pas la voix des maîtres. Pas la couverture, la télé, l'herbe grise à longs poils. Ecuelle, promenade, panier, où êtes-vous, je vous aime...
Mon collier m'a bessé le cou et je saigne. Même roulé en boule, je tremble. Quand reviendront mes maîtres ?
Et si mes maîtres ne revenaient jamais ?


Et vous ? Que ferez-vous cet été ?


Je suis navrée, chers lecteurs, d'avoir été un peu brusque et pas très joyeuse aujourd'hui mais il est nécessaire de parler de ces choses...

Je vous promets un sujet plus agréable lors de votre prochaine venue sur cette page, promis !
Ma Vénus d'amour, la plus jolie et gentille des toutounes du monde entier, et moi vous souhaitons une très agréable journée.



lundi 23 juin 2014

Bringing Up Baby



Je vous ai déjà parlé de mes passions, mais il est un art qui, sans être aussi vital pour moi que le sont l'écriture, la lecture et la photo, a une place importante dans mes loisirs : le cinéma.
J'ai eu la chance, lorsque j'étais inscrite en lettres modernes à l'université, de pouvoir bénéficier de cours optionnels très enrichissants tels que le cinéma ou l'histoire de l'art.

Chaque lundi, à 20 heures, nous rejoignions l'un des plus grands amphithéâtres de la fac pour assister à la projection d'un film dont nous reparlions dans la semaine, avec notre prof.

Je me souviens que notre première étude portait sur Naissance d'une nation de D.W. Griffith, avec Lillian Gish. Paniquée à l'idée de devoir assister à la projection d'un film en noir et blanc, muet et d'une durée de trois heures, mon amie Julie M. avait emmené tout un tas de provisions ! Ce que j'ai pu rire en la voyant sortir ses paquets de rationnement de son sac... du salé, du sucré, on ne risquait pas une syncope, juste une indigestion ! Un très plaisant souvenir. Et me revoilà à jouer les Willy Wonka hanté par ses flash-back ! Vous m'en voyez navrée...

Bref, tout cela pour dire que le cinéma, depuis cette époque, est resté très présent dans ma vie.
L'autre soir, après une petite promenade au bord de la mer, je souhaitais me détendre devant un bon film avant de bouquiner et de faire dodo. Seulement des bons films, il n'y en a pas tant que ça sur le petit écran, des bêtises par contre... et puis Grey's anatomy vient de s'achever, S. et moi avons également terminé les cinq saisons de The Big Bang Theory que l'on nous avait prêtées et il faut encore attendre un peu avant de retrouver Stéphane Bern dans Secrets d'Histoire.
Ne restait plus qu'à me consoler avec un dvd...

Mon choix s'est porté sur un film américain de 1938. Bringing Up Baby ou, en version française, L'Impossible Monsieur Bébé, de Howard Hawks, qui promet toujours rires et bons moments. C'est un film frais et divertissant, dans lequel Cary Grant et Katharine Hepburn sont désopilants, tous deux entraînés dans des péripéties totalement incroyables, sans que jamais cela ne devienne pesant pour autant.
C'est mon cousin C. qui m'a conseillé cette comédie il y a quelques années, et  bien lui en a pris, puisque c'est toujours avec autant de plaisir que je visionne ce film.




Et ça raconte quoi ?



 David Huxley, paléontologue, est ravi ! Après de longues années, il vient enfin de terminer la reconstitution d'un brontosaure... enfin presque. Il ne manque qu'un seul os à son oeuvre et celui-ci doit, heureusement, arrivé le lendemain par la poste. De plus, il doit, également le lendemain, épouser sa froide et terne secrétaire Alice... Mais tous ses plans vont voler en éclat lorsque David va croiser la pétulante Susan Vance, une riche héritière, d'une maladresse inimaginable et heureuse propriétaire d'un léopard au doux nom de Bébé...

Si vous souhaitez vous détendre devant un bon film... laissez-vous tenter ! 
Je vous garantis un agréable moment... (et si vous êtes aussi maladroite que moi, je vous assure qu'après avoir vu Katharine Hepburn dans le rôle de Susan, vous trouverez qu'en fait, vous ne vous en sortez pas si mal que ça ! )


Très bonne journée à vous.









jeudi 19 juin 2014

Histoire d'une photo : The piano man

Depuis toujours j'adore la photographie. C'est un art subtil et profond... Vous pourrez toujours multiplier, copier une photo à l'infini pour l'offrir autour de vous, mais l'instant et les émotions que vous figez lorsque vous prenez votre cliché, eux, sont uniques.

J'ai attendu longtemps avant de me mettre à la photo tant je craignais de ne pas être digne de cet art, et puis, finalement, l'amour et l'envie ont pris le dessus. Depuis un an, mon Canon Eos 550D et moi faisons notre possible afin de former un bon duo. Nous apprenons à nous connaître l'un l'autre et progressons ensemble...
Bien sûr, je suis toujours à la recherche de clichés d'autres artistes, qu'ils soient amateurs ou professionnels.
On apprend tant des autres !

Ainsi, il y a quelques mois, je suis tombée sur une photo qui m'a totalement subjuguée.
En plus d'être superbement prise, il se dégage tant de choses de cette image, qu'en fait, je ne parviens pas à trouver de mots pour décrire ce que je ressens en la contemplant.



C'était plus fort que moi, il  fallait que j'en sache plus. Je voulais découvrir l'histoire de ce cliché, de ce pianiste et de cette petite fille. J'ai, à présent, reconstitué tout le puzzle et je m'apprête à vous conter cette belle histoire qui parle de voyage, d'artistes et d'amitié...

C'est l'histoire de Nikola, en excursion en Nouvelle-Zélande et de passage à Queenstown, au début de l'année 2013. La veille de son retour, tandis qu'il se promène le long du lac, son attention est attirée par "une incroyable musique". Il s'agit de l'oeuvre d'un pianiste de rue, auprès de lui une fillette est assise.
Devant ce tableau tranquille et un peu mélancolique, Nikola se fige et sort son appareil. Il ignore tout de ces personnes, il souhaite simplement se souvenir de ces minutes. Comme si au travers de ses clichés il pourrait de nouveau entendre cette ensorcelante et brillante musique...
Sa photo est juste sublime et, effectivement, il ne manque que le son à cette image...
En observant son cliché, Nikola s'imagine retourner un jour là-bas et se demande si, ce jour-là, le pianiste serait encore là, jouant face au lac...
Quelques semaines plus tard, Nikola qui aime voyager et suit de près les publications de National Geographic, découvre un concours de photos liées aux voyages :  "Concours Geographic Traveler".
Son entourage le pousse à envoyer quelques-unes de ses photos, cependant Nikola hésite. Il ne se sent pas à la hauteur des sublimes images présentées dans ce magazine. Finalement, comprenant qu'il n'a rien à perdre, il envoie quatre de ses clichés du pianiste de rue et de la fillette de Queenstown.

Et là, agréable surprise !!! L'une d'elle, celle qui me subjugue tant, a aussi charmé le jury. Comment pourrait-il en être autrement d'ailleurs ? Nikola devance les 15500 autres inscrits... et l'histoire ne va pas s'arrêter là, le meilleur reste encore à venir...
Passés la récompense, la stupéfaction et le bonheur, un autre présent attend Nikola. La photo, après son sacre, est diffusée un peu partout, à l'autre bout du monde, le pianiste se reconnaît et contacte Nikola !

Euphorie et enchantement...
L'image peut à présent produire le son qui lui manquait...





Mais qui est donc ce jeune pianiste ?


Il se prénomme Mathias et est né en Belgique, à Tournai. A la fin de ses études il part en voyage, visite plusieurs pays avant de se poser en Nouvelle-Zélande, à Queenstown, en 2009.
Enfant, il pianotait sur l'instrument de ses parents. Aujourd'hui, il décide de sauver un vieux piano droit du centre de recyclage et recommence à jouer.
Il n'a jamais appris ou étudié ni le piano, ni le solfège. Il ne sait ni lire, ni écrire la musique mais il l'a en lui. Il compose à l'oreille et joue avec son coeur.
Mathias décide d'installer des roues à son instrument et part jouer sur les bords du lac. Il partage ses notes et ses mélodies avec les badauds. Rencontres éphémères d'une grande intensité. Instants fugaces de sérénité.

Le musicien abandonne l'idée de travailler. Il ne souhaite pas avoir beaucoup d'argent mais une infinie liberté. Il transforme son existence en opportunité plutôt qu'en obligation et cela bouleverse sa vision de la vie.

De nombreux passants l'interrogent : est-ce lui qui compose ce qu'il joue ?
Peut-on se procurer un CD de sa musique ?

Face à tant de demandes, Mathias enregistre son premier album. Son colocataire,Steve, dessine la couverture et l'aventure commence... car d'autres albums suivront !



A présent que Nikola et Mathias se sont retrouvés, une forte amitié lie les deux hommes et ils gardent contact. Cette belle histoire pourrait alors se terminer là... mais non !

Quelque temps plus tard, Nikola reçoit un autre message. Celui-ci provient de la maman de la petite fille qui se trouve sur la photo, Jemma. Curieusement, le jour où Nikola a pris son cliché et s'apprêtait à quitter la Nouvelle-Zélande était également la veille du départ pour Jemma et de sa maman. Elles aussi, devaient quitter le pays le lendemain. Durant son séjour, l'enfant adorait aller écouter Mathias jouer. C'était une passante parmi les autres, sous le charme des mélopées qui s'échappaient des touches noires et blanches du vieil instrument. Le soir où la photo fut prise, Jemma avait contraint sa mère à sortir afin d'entendre une dernière fois le musicien et acheter son album...




Une dernière anecdote ?


Nikola, qui se marie cet été, souhaitait plus que tout que son nouvel ami Mathias joue lors de la cérémonie. Malheureusement, les futurs mariés ne pouvant financièrement pas se permettre d'aller en Nouvelle-Zélande, la cérémonie aura lieue en Croatie. Qu'à cela ne tienne ! Le pianiste avait prévu de se rendre en Europe durant l'été, afin de rendre visite à sa famille. Une fois en Belgique, la Croatie n'est plus très loin...
Ce sera donc bien au son des notes de Mathias que Nikola épousera sa moitié.
Jolie conclusion, ne trouvez-vous pas ?

Dès que j'ai posé le regard sur le cliché de Nikola, j'ai senti un je ne sais quoi de spécial dissimulé derrière. Quelque chose d'enchanteur et de magique. Je ne m'étais pas trompée et je ne regrette pas d'avoir fouiné pour mettre au jour ce conte mélodieux... et réel qui plus est !

Un voyage et une photo pour une belle histoire.
Une belle histoire réunissant trois personnes aux belles histoires...

Moi, ça me donne envie d'errer au hasard des routes l'appareil photo à la main tout ça, pas vous ?
Qui sait ? Peut-être vivrais-je, un jour, une aussi belle aventure et ferais-je d'aussi jolies rencontres ?
En attendant il me faut approfondir l'univers de la photographie !




J'espère que vous aurez autant apprécié que moi l'histoire que dissimulait cette photo. Un pianiste de rue, admiré par une petite fille et un photographe amateur envoûté par la musique et la beauté de l'instant.
Ecoutez et laissez vous aller...
Bonne journée à tous.





                                             http://www.mathiaspianoman.com/





lundi 16 juin 2014

"La fan la plus discrète du COSEC" m'a-t-on dit un jour...

Je croyais en avoir terminé pour quelques mois avec les photos de basket mais c'était sans compter sur l'open organisé par l'USLG le week-end dernier !
En bref : une sympathique journée ensoleillée, une ambiance conviviale, beaucoup de rires sur les terrains et des bénévoles qui ont tout fait pour rendre ce tournoi plaisant.

La journée s'est déroulée au rythme des rencontres entre initiés et d'autres un peu moins doués mais très motivés, entre matchs et bronzette allongés dans l'herbe, entre concours de tirs depuis le milieu du terrain et tombola et, pour moi, la jolie surprise de croiser ma cousine, Laëtitia, et sa petite famille. Habillée de jaune et noir, elle jouait au côté de ses amis pongistes !

Contrairement à ce que je pensais au départ, je vais peu écrire sur ces agréables instants et me contenter de vous laisser avec quelques photos, même si celles mises en ligne sur le site de l'USLG sont, sans aucun doute, plus intéressantes que les miennes !