En ce moment je suis comme le lapin d'Alice : " En retard ! En retard ! Je n'ai pas le temps de dire au revoir je suis en r'tard, en r'tard !" Mais il m'était impossible de revenir ici sans écrire un billet sur l'incroyable fin de saison de la NF2 de l'USLG.
Ainsi donc, ce samedi 23 mai, je me levai toute excitée d'accompagner les supporters du club glacérien à Paris pour encourager la formidable équipe de Yann Volmier et Gilbert Lacombe (voui, l'un des coaches à le même non de famille que mon idole Benjamin hihi !). La veille, j'avais été photographier une sortie scolaire avec la super maman de l'une des joueuses, transféré ces clichés sur mon ordi, vidé ma carte, rechargé mes deux batteries. J'étais parée pour le départ. Ne restait plus qu'à affronter les yeux hyper malheureux de ma toutoune pot de colle qui refusait tout net que je l'abandonne deux jours de suite.
Alors que je mettais mon matériel dans la voiture, je reçus un message : ma 'tite Marie me permettait de piocher dans ma bibliothèque afin que je lui apporte de la lecture pour le bus (ça c'était déjà la première victoire de la journée ! Marie envisageait de lire !!!) et me demander des écouteurs. Finalement je vous le donne en mille : les écouteurs ont servi, pas les bouquins ^^ !
Mon amoureux me déposa sur le lieu de rendez-vous déjà bien animé : le parking du Cosec parsemé de la couleur orange, des cartons des maillots et autres accessoires pour faire du bruits. Mais encore des glacières, des mets préparés par de gentilles personnes - j'appris vite que celle qu'il me plaît d'appeler "Maman Sophie" (je trouve que cette pétillante et adorable personne est vraiment la figure maternelle du club, elle encourage et épaule tout le monde, je l'adore !) avait de nouveau concoctés ces fameux petits rochers à la noix de coco auxquels je ne sais résister.
Un bisou à mon chéri et hop, dans le bus. Marie, m'avait chargée de lui garder une place, cependant je l'informai de se magner les fesses, le bus étant déjà bien rempli. "La chorale des p'tites jeunes" avait pris place comme à son habitude au fond et son allégresse nous prévoyait un joyeux voyage malgré la chaleur. Par la fenêtre j'aperçu miss Sorel et je me demandai dans quel état elle et ses coéquipières se trouvaient. Que ressent-on au pied de la dernière et de la plus haute marche de l'escalier que l'on s'est acharné à gravir au prix d'incommensurables efforts ? Les émotions doivent être décuplées, voire indéfinnissables.
Ma 'tite Marie arriva juste ce qu'il faut avant le départ : 3 ou 4 minutes, quelque chose dans ce genre là... et commença son pique-nique du midi au moment même où l'incroyable voyage débutait. La pauvre avait oublié ses pom'potes ! Fort heureusement j'en avais prévues ! Je prévois toujours plus quand je voyage avec elle, mon côté grande soeur avec cette demoiselle !!! Puis je l'innondai des petites et grandes histoires de ma vie très ordinaire, ne m'arrêtant de bavasser que pour l'entendre me répondre "Mmm" "Hein", "Non ?!" Nom de diou !" Bref, concis, droit au but : Marie, quoi ! Je l'adore !
Le voyage se passa dans la bonne humeur, comme toujours avec l'USLG !
Chants de toutes les époques, tupperwares passant de mains en mains avec de bonnes choses à manger, rires entres amis, de bons instants à se mémorer... J'avais très envie de prendre des photos mais je n'ai pas osé, quelle andouille je suis !
L'arrivée dans la capitale déclencha des "OH !" et des "AH !" de la part des enfants (et pas que !) en découvrant la grande dame de fer de M. Eiffel mais également devant les lapins courant dans la pelouse bordant le périphérique, c'est dire notre enthousiasme !!!
Cependant le summun de notre euphorique déplacement eut lieu, lorsqu'au milieu de la circulation parisienne ralentissante, nous aperçûmes, nos stars à nous se photographiant à l'aide d'une perche sur le pont au-dessus de nos têtes !
Alors là, je vous le dis : DU DE-LI-RE !!!
Imaginez une bonne moitié d'entre-nous se scotchant telles des mouches sur les vitres du bus, criant, hurlant le nom des joueuses et tapant avec leurs mains contre les carreaux...
Et Marie, riant, restant néanmoins pragmatique : "Nan, mais ça sert à rien ! Elles peuvent pas vous entendre !!!"
Par chance au dernier moment, et si mes souvenirs sont exacts, Jessica nous vit alors que nous passions sous le fameux pont. Répondant gentiment à leurs fans hystériques, l'équipe traversa et nous rendirent nos saluts ! Ca ce sont des stars attentives à leur public ^^ !!!
Quelques minutes après nous arrivions au Stade français, lieu de la rencontre tant attendue qui allait nous voir éclater de joie ou de sanglots (ou les deux ?) au terme de la soirée et nous installions tout notre joyeux bardas orange.
Mes petites réflexions perso :
Deuxième chose : Oh... ils ont fait des photos individuelles de chaque joueuses et les ont collées sur les portes vitrées. Moi aussi je peux le faire ! Et pis ça va pas nous intimider d'abord !!!
Troisième chose : ELLE EST COMMENT LA LUMINOSITE DANS CETTE SALLE ??? Les portes vitrées, c'est plutôt cool. Le terrain en cuvette, beaucoup moins bien par contre. Analyse : Mieux qu'à Trégueux (ouf !), moins bien qu'au Cosec. On, enfin je m'en tirerai moyennement.
Nous sommes deux heures avant le match. C
Certains vont se balader du côté du Parc des Princes où des footballeurs (ah oui, moi le foot, masculin ou féminin ça m'endort, sauf lorsque mon neveu joue ! Vous comprendrez donc mes approximations et me pardonnerez j'e nsuis certaine) doivent également jouer au ballon (pitié ne me jeter pas des tomates à la figure pour avoir dénigré Zlatan, ses copains et le sport le plus populaire de notre pays... Prière de ne pas lyncher Suzy !)
Pour ma part je reste à la salle, me pose, communique avec ma soeurette qui vit à Paris et va venir toutà l'heure avec mon beau-frère s'asseoir au milieu des Tigers.
"Allô ?! Caro ? Oui, oui ! Bien arrivés. Tu mets du orange ce soir ? Comment ça tu n'as pas de orange dans ta garde-robe ?! Ah oui, oui, il y aura plus d'ambiance que lorsque vous êtes venus les voir l'année dernière sans leurs supporters et que vous n'étiez que trois à crier Allez La Glacerie ! Ah ben non Caro, je peux pas rester assise près de toi, je dois faire mes photos ! Ma phobie sociale où est-ce qu'elle s'est barrée ? Sais pas... elle me manque pas ! Ok, ramène moi le cadeau d'anniversaire de papa et les billets de train de maman mais la mandoline de papa, ça risque de prendre de la place dans mon sac."
Quelque temps plus tard les joueuses arrivent. Repassent dans ma 'tite tête cette question : "Comment gère-t-elle tout ça." Je me mets à leur place. A ce moment précis, elle touche du doigt leur rêve en espérant pouvoir l'attraper de pleine main, elles ne sont pas chez elles... La plupart d'entre elles sont en période d'examens et mènent de biais entraînements intensifs, études, devoirs et mémoires, sans compter leur vie personnelle. Je les admire.
Voici venue l'heure de passer aux toilettes et d'enfiler mon précieux cadeau de Noël : Mon Super T shirt orange dédicacé par ces mêmes demoiselles et leurs entraîneurs. Lorsque j'en ressors, je tombe sur la porte des vestiaires en me demandant ce qu'il se raconte derrière, je sors mon appareil et prends une photo en me disant :
"Ouais, d'abord !...
Ici, ici c'est
Surtout ne manquez pas le prochain épisode : L'équipe de Miss Sorel accèdera-elle à la N1 ? Les larmes couleront-elles de joie ou de tristesse ? Quel suspens !!!
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